Tu pourrais être ma cicatrice, si cette plaie rosée n'était pas le symbole d'une probable guérison. Je ne guérie en effet pas de toi et pire, si je me soigne, nous savons prendre tout deux grand soin de me faire rechuter. Et chacune de ces chutes est un peu plus longue que l'autre, toujours plus douloureuse, et dangereuse. Et tu peux sourire de cette situation, mais ce n'est pas ton rôle. Tu étais là pour me sauver, tu devais être le prince des contes de fée alors, je ne sais pas par quel jeu du sors tu te retrouve aujourd'hui transformé en sorcière. Tu es cette personne, pour me pousser à chaque fois dans le vide, encore et encore, mais pour combien de temps ?
Tu disais vouloir me protéger, tu as même juré m'aimer. On ne t'as pas dit qu'on ne rigole pas avec ces histoires là ? Que les filles prennent leurs rêves pour des réalités, qu'elle sont des boulimiques de l'amour, et des angoissées de la solitudes ? Combien de fois ai-je appelé ton répondeur et suis-je tombée sur la messagerie , la voix robotisée me disant simplement que tu n'étais pas là . Tu te retrouves dans de beaux draps désormais, mais rassures-toi, si tu te noies parmi tes mensonges et ta lâcheté, je suis là moi. Mais cette situation m'oppresse, et déjà je manque d'air. Tu prêtant ne pas pouvoir me donner ce que j'attends, mais que sais-tu de mes volontés ? Tu me pousses, je joue la gentille, je me laisse faire, puis m'écrase.Je joue le rôle du pantin auquel tu tire les ficelles Et je n'y peux rien, tu es le seul responsable. Tu m'as promis un monde aux couleurs d'un couché de soleil, tu as su faire de nous ce que je n'avais pas imaginé, tu m'as fait t'aimer, réellement. Mon utopisme débordant vient de te submerger , t'éclabousses . Je pars puis je me retourne, et te retrouve en prenant mes jambes à mon cou. Je passe pour la menteuse en prétendant t'avoir oublié parce qu'en réalité je ne cesse de t'aimer. Alors je bois pour oublier le fait que tu m'ais oubliée.